L’Oracle à plumes, tuile de faîtage, grès, plumes de faisan doré teintées, 53 x 45 cm, h. 83 cm ; Phénicie, carreau de terre cuite, grès, petits-joncs, 15 x 17 cm, h. 137 cm ; Ope, mortier, résine d’accrochage, cuivre, grès, 184 plumes d’oie teintées, envergure 38 cm, h. 206,5 cm

Figure aux blés, granit rose, polystyrène, ouate de cellulose, pigments, colle à papier-peint, paille de blés, petit-jonc, 42,6 x 35,4 cm, H. 121 cm ; La course du Soleil, polystyrène, ouate de cellulose, colle à papier-peint, 10kg de terre crue, paillettes de mica doré, massettes, 27 x 25,5 cm, h. 105,5 cm ; Les Météores, granit rose, polystyrène, ouate de cellulose, paillettes de mica blanc, colle à papier-peint, grès, mastic-colle transparent, 52 x 18,7 cm, h. 83,3 cm

Le Voyage extraordinaire, cuivre, polystyrène, ouate de cellulose, paillettes de mica doré, colle à papier-peint, grès, 58,8 x 30,5 cm, h. 87 cm ; Le Nouveau-Né, tuile, brique, grès, petits-joncs, coton, mousse, 32 x 27 cm, h. 23,5 cm

Le chant des sirènes, granit rose, grès, 41 x 16 cm, h. 22,5 cm ; La sortie des eaux, granit rose, grès, 49,5 x 35 cm, h. 21,3 cm

Abondance, grès, plumes de paon bleu, capsules de coquelicots, mastic-colle transparent ; Histoire naturelle, grès, 4 carreaux de terre cuite, 32,2 x 32,2 cm, h. 38,7 cm ; Luciole, grès, 25 x 20,5 cm, h. 57 cm

Vues de l’exposition Le cantique des créatures au DomaineM, juillet 2020

 

Visualiser le détail de chaque sculpture dans le portfolio suivant : Emilie Losch_Le jardin aux sentiers qui bifurquent_Sentier 4_DomaineM_Cerilly_juillet 2020_sculptures

Le Jardin aux Sentiers qui bifurquent est un processus de création en cours, multipolaire et global qui permet, par la pratique plastique, de faire émerger des formes qui découlent d’une part d’un dialogue permanent avec les matériaux glanés ou achetés, et d’autre part d’un lieu atelier qui détermine l’échelle des créations, intimes ou monumentales et auquel est attribué un numéro de «sentier».
Le nom même du projet fait référence à l’œuvre de Borges qui questionne notre rapport à l’espace et au temps, et qui nous perd dans la ramification des possibles d’un même événement. C’est aussi un hymne au vivant, à sa capacité à rebondir, à bifurquer, à se réinventer sans cesse en créant de nouvelles «branches». J’imagine aujourd’hui un jardin où l’on pourrait se perdre, un méandre aux détours duquel, en écartant une branche, une feuille ou une fleur, le promeneur pourrait faire la rencontre d’une œuvre, minuscule ou gigantesque et qui ferait écho en lui à des formes oubliées, à des formes à venir.
Les Sentiers 1, 2, 3 et 4, révélés lors de résidences artistiques récentes entre août 2019 et juillet 2020, ont ainsi permis la création d’un corpus d’une soixantaine d’œuvres hybrides et sensibles, qui se font écho et qui évoquent tour à tour un récit des origines, la sculpture moderne et une façon de penser contemporaine. Un Sentier 5 devrait voir le jour en 2021.

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Le jardin aux sentiers qui bifurquent

Sentier 4 : Les sculptures

DomaineM, Cérilly, juin-juillet 2020

Matériothèque : terre de Baillet (grès chamotté, 50 kg), grès rose, bois, plumes, polystyrène, ouate de cellulose, colle à papier-peint, paillettes de mica, joncs séchés,tubes de cuivre, ciment et béton, résine d’accrochage, mastic-colle transparent, colle époxy (araldite), peinture & bombe fluo rouge incandescent

Outils : couteau, fourchette, pshitt-pshitt, glands de chêne et graines de coquelicots, pic à brochette en bois, cabochon de jaspe, planches et briques, bâches plastiques, Dremel et forets diamantés, récipients variés, poubelle, visseuse (sur secteur), mélangeur, four électrique de céramique.

De nouveau au DomaineM pour une deuxième partie de résidence, je m’installe cette fois dans la grange-atelier, de l’autre côté de la rue.
Je ré-accroche puis continue le mur de recherches commencé sur le Sentier 1 et le Sentier 3. Pour créer un environnement favorable aux interconnections, je dispose aussi les micro-sculptures de ce dernier Sentier devant les petites sculptures du premier qui patientaient sur leur table depuis septembre.
Je me suis demandé cette fois comment passer à une taille plus importante ? Les choix des techniques de création ont notamment découlé d’une rencontre humaine avec un céramiste du village des Archers (Cher) et un matériau, la belle terre de Baillet, qui possède une grande plasticité. Ce Sentier 4 a été l’occasion d’une confrontation physique du corps à la matière, par le modelage de la terre, la manipulation de lourds morceaux de granit rose choisis dans une carrière locale, mais aussi par les expérimentations plastiques avec des matières artificielles et naturelles.
Les 13 sculptures issues de ce deuxième temps de résidence sont en quelques sortes une addition des forces et expériences précédentes. Certaines de ces œuvres se suffisent à elles-mêmes et peuvent exister indépendamment, bien que toujours en relation avec toutes celles du Jardin aux sentiers qui bifurquent. D’autres ont été conçues pour se lover sur un socle de pierre, d’autres enfin ont été augmentées de différentes matières afin de les faire entrer, j’espère, dans une dimension hybride et sensible.

 

Vues du travail en cours dans la grange-atelier /// De haut en bas et de gauche à droite : mur de recherches  ; mur de recherches (zoom : détail d’une illustration de Léon Carré pour les Mille et Une Nuits) ; éléments pour la sculpture Ope en cours de polissage ; 8 sculptures du Sentier 4 en cours de séchage et La Copépoda (S3) en suspension ; carnet de recherche ; essai de vannerie (petits-joncs) pour l’habillage d’Abondance ; séchage sous bâche des éléments de la sculpture Ope ; façonnage de la sculpture La course du soleil ; séchage des deux parties de la sculpture Luciole

Le jardin aux sentiers qui bifurquent, Sentier 4

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